Sous-classe : Lépidosauriens

Ordre : Squamates

Famille : Pythonidae

Genre : Morelia

Espèce : bredli

Nom Scientifique : Morelia bredli / Centralian Carpet Python 

Nom Commun : Python Tapis de Bredl

Origine : Alice Springs, Australie

Alimentation : Rongeurs

Reproduction : Ovipare

Difficulté : ★★★★★ (Caractère selon spécimen / Taille adulte)

 

Nombre de spécimen(s) : 1

Maintenance : Terminée depuis 2014

 

(Fiche mise à jour le 16 juillet 2017)

Le Morelia bredli est un python australien localisé sur la région désertique d'Alice Springs, décrit par Gow en 1981, il doit son nom à Robert Harold Bredl, fils de Josef Bredl, réalisateur de documentaires et spécialiste en reptiles.

 

C'est un python assez intéressant, un bon mangeur pour un bon caractère en général (cas par cas) avec des moeurs à la fois terrestres et arboricoles (si l'air ambiant est chauffé et qu'il a la possibilité de grimper, il le fera sans hésiter).

 

Il est nocturne mais à la fois diurne, si le chauffage se fait par spot chauffant, il ira volontiers s'exposer sur une pierre en pleine journée prendre la chaleur. Dans le milieu naturel, on le rencontre dans le désert, au sol, sur la terre, dans des broussailles, des tas de pierres tout comme en hauteur dans des arbres ou des rochers et falaises de couleur rouge qui lui permettra de se camoufler dans son environnement.

 

Sa taille adulte tourne autour des deux mètres, il arbore une robe rouge brique qui fonce petit à petit au fil de la croissance de l'animal, accompagnée de tâches et de rayures claires, entre du beige et du jaune délimité par du noir.

C'est le seul Morelia qui présente réellement ces couleurs (on ne comptera pas les couleurs rouges des Morelia viridis juvéniles qui disparaîtront pendant le changement ontogénique)

 

 

Liste du genre Morelia :

 

  • Morelia Amethystina, (Schneider, 1801)
  • Morelia Boeleni,  (Brongersma, 1953) 
  • Morelia Bredli, (Gow, 1981)
  • Morelia Carinata, (Smith, 1981)
  • Morelia Clastolepis, (Barker, Harvey, Ammerman & Chipp, 2000)
  • Morelia Kinghorni, (Stull, 1933)
  • Morelia Nauta, (Barker, Harvey, Ammerman & Chipp, 2000)
  • Morelia Oenpelliensis, (Gow, 1977)
  • Morelia Spilota, (Lacépède, 1804) 
  • Morelia Tracyae, (Barker, Harvey, Ammerman & Chipp, 2000)
  • Morelia Viridis, (Schlegel, 1872)

 

 

Il fait partie de l'Annexe II, les quotas sont limités à 10 spécimens adultes (sans CDC).

L'Australie ayant fermé ses portes pour l'exportation de sa faune sauvage, les spécimens vendus seront tous NC avec Réglementation Européenne 338/97.

 

 

Alice Springs via l'Atlas...

 

 

 

La Région d'Alice Springs, Australie...

 


Maintenance :

 

Terrarium pour un spécimen : 140x60x100(h) minimum (selon taille adulte)

Terrarium pour deux spécimens : 200cm et plus

Point chaud : 32°

Point froid : 26°

Nuit chaud : 26°

Nuit froid : 18/20°

Hygrométrie moyenne (juste surveiller pendant les mues)

Cycle de 12h/12h

Aménagement :

 

Le Morelia bredli aura besoin d'espace, aussi bien au sol qu'en hauteur, il va donc falloir exploiter les deux, tout en proposant des éléments solides et biens fixés, le chauffage au sol est bien mais pour avoir quelque chose de mieux l'idéal serait de chauffer aussi l'air ambiant avec un ou plusieurs spots chauffants, de quoi offrir des zones chaudes dans les branches ou en points de régulation sur quelques bonnes pierres.

Au sol, différents substrats sont possibles comme des copeaux de bois ou de la tourbe si on veut rester simpliste, si on veut se rapprocher d'un sol plus naturel comme on en trouve dans le désert d'Alice Springs, il faudra de la brique rouge pillée mélangée à un peu de tourbe blonde (sans additifs) qui seront accompagnées de quelques petites brindilles, morceaux de branches cassées et quelques feuilles mortes (voir photos)

 

Un bassin de taille moyenne suffira largement et on fera en sorte de proposer quelques cachettes ou de profiter des éléments naturels pour en créer avec quelques pierres ou terriers.

Alimentation :

 

Le Morelia bredli mange principalement des rongeurs en captivité, des souris puis des rats de plus en plus grands pour adapter à la taille du python

En général c'est un très bon mangeur, il rechigne rarement ses repas bien au contraire...

Nourrissage en 2012

Nourrissage en 2013

Comportement :

 

Tout dépend du spécimen, celui en photo est un mâle très calme, il n'est jamais dérangé et mange à l'extérieur en box.

De manière générale, quand il a faim il se manifeste devant les vitres c'est devenu une habitude, il n'y a plu qu'à le sortir directement à la main et au crochet (le crochet étant du préventif ou tout simplement pour bien le sortir délicatement) et se laisse manipuler sans problème.

Quand il est dérangé en général il souffle un peu ou prend la fuite dans sa cachette ou dans les branches mais c'est ce que nous essayons d'éviter, il a mordu une fois suite à une longue période sans s'alimenter (déménagement) et par stress

 

Les spots chauffants comme dit plus haut permettent de chauffer correctement l'air ambiant et de pousser les animaux à sortir un peu plus de leurs cachettes et à grimper comme bon leur semblent, ce qui rend certaines espèces caractérisées nocturne et terrestre de diurne et d'arboricole aussi

En plein rayon du spot chauffant

 

 

 

Manipulation d'un spécimen juvénile té 2012)

 

 

La mue : 

 

La mue est un phénomène naturel chez les reptiles, ils grandissent et se séparent de leur peau pour la renouveler, il est très fréquent que durant cette période, les reptiles restent cachés et ne s'alimentent plus, ce qui est tout à fait normal, il faudra donc les laisser tranquilles tout en surveillant discrètement l'état de leurs mues, à savoir qu'il faudra prendre en compte aussi le taux d'hygrométrie (pulvériser ou non par exemple) pour leur faciliter la tâche.

 

 

Spécimen pleine mue

 

 

 

Montage vidéo d'un spécimen se séparant de sa mue :

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